Et les réalisateurs doivent militer pour avoir le droit de regard sur ceux qui vont lire leurs travaux qu’il s’agit d’une commission institutionnalisée ou d’un organe privé. Car je vois très mal un Ahmed Boulane présider le jury d’une soutenance de thèse de Doctorat en Médecine, ou un Hakim Belabess, membre d’une commission d’évaluation du budget annuel du gouvernement ou encore Narjiss Nejjar ou Mohamed Assli juger du travail d’un professeur dans sa classe de faculté. Il y a des spécialités dans ce monde heureusement pour éviter les mélanges de genres et les conflits d’intérêts.
Pourquoi la commission du fonds d’aide à la cinématographie ne tient-elle pas compte d’aucun critère solvable pour donner aux réalisateurs leur dû et leur éviter des désagréments inutiles puisque pour la plupart, ils ne portent aucun crédit à ceux qui jugent leurs œuvres.
Ce qu’il faut faire d’urgence pour nous épargner à tous et à ce pays des manifestations épidermiques cinémateuses, c’est de respecter le contribuable, c’est-à-dire vous et moi, qui allons au cinéma, qui payons nos tickets sur lesquels on prélève un pourcentage, reversé directement dans les caisses du fonds d’aide.